Le respect de l'horaire n'est apparemment pas le point fort des organisateurs de la manifestation qui ont donné rendez-vous, à 22 heures, au public, devant attendre une autre bonne heure pour pouvoir apprécier la première partie du spectacle. Entamée à une heure tardive, la deuxième se déroule le plus souvent devant un public clairsemé. Certaines têtes pensantes du festival n'ont rien trouvé de mieux que d'improviser un point de presse avec le chanteur libanais Marouan El Khouri qui venait juste de boucler son tour de chant. Pris au dépourvu, les journalistes ne savaient pas s'ils devaient répondre à cette étrange invitation ou assister aux spectacles de Mahboub et Zakia Mohamed. n Contrairement aux précédentes éditions, l'actuelle est sponsorisée par 17 entreprises locales et 3 grandes entreprises nationales qui ont ainsi répondu favorablement aux sollicitations des services de la wilaya de Sétif, laquelle tente d'impliquer les opérateurs économiques dans la réussite d'un aussi important fait culturel qu'est le Festival de Djemila qui gagne des galons. Comparativement au Festival du film amazigh ayant fait l'objet d'une très grande campagne médiatique, à l'origine dans une certaine mesure de la réussite de sa dernière édition qui s'est tenue à Sétif, l'information (affiches) ou les spots publicitaires, en nombre, fait cruellement défaut à la 4e édition du Festival de Djemila « boosté » pourtant par la présence de grandes vedettes. Kamel Beniaiche, Nabil Lalmi