Contrairement aux années précédentes, l'avis d'adjudication lancé récemment pour la concession des solariums et des parkings de la plage de Mers El Hadjadj a visé uniquement les exploitants locaux. D'ailleurs, la mise à prix a été fixée initialement entre 10 et 15 millions de centimes, selon la position de chacun des solariums », apprend-on du président de cette collectivité locale. Cette procédure, qui s'inscrit dans le cadre de l'insertion de la main d'œuvre inactive, intervient suite aux mouvements de protestation observés auparavant par les jeunes de la commune, qui se disaient lésés de leur droit. « Plusieurs soumissionnaires locaux ont vu leur participation à l'avis d'adjudication rejetée par la commission ad- hoc. Ce type d'avis était souvent décroché par des concessionnaires mostaganémois, du fait qu'ils jouissent d'une expérience dans le domaine de l'exploitation des plages », a t-il signalé. Un plan d'aménagement des quatre plages que renferme la zone côtière de Mers El Hadjadj a été mis en place afin d'identifier la superficie qui sera soumise à la loi de concession. Le contrôle des activités des concessionnaires des plages sera effectué par les services de sécurité qui prendront en charge l'inspection des plages et les activités des exploitants. Selon la même source, « Le plan de concession des parkings bute particulièrement sur le développement des modalités de stationnement dans les parkings. Cette option permettra de vulgariser le programme de lutte contre les gardiens à l'allure louche, qui affluent généralement des zone avoisinantes pour générer l'anarchie dans différentes aires de stationnement où ils surveillent les véhicules des vacanciers à des prix exorbitants ». La commission communale chargée de l'ouverture des plis a introduit de nouvelles conditions en guise de révision des droits de l'exploitation des plages. « Selon le cahier des charges élaboré à cet effet, l'exploitant doit être munis d'un registre de commerce dans la filière solarium ou équivalent (certificat d'Aptitude délivrée par l'APC), dans un objectif de développer l'éco- tourisme chez les soumissionnaires », dit-il. D'ailleurs, le bilan communiqué par les services concernés a démontré que les quatre plages de Mers El Hadjadj sont autorisées à la baignade eu égard aux efforts consentis dans le cadre de la lutte contre la pollution marine. D'autre part, l'on apprend que l'APC de Mers El Hadjadj a établi des fiches d'identification des personnes qui procèdent à la location de leurs bâtisses à des jeunes venus d'ailleurs. Cette mesure a pour objectif de contrôler l'afflux des jeunes qui s'entassent dans des hangars non contrôlés. « Une dizaine de mises en demeure ont déjà été adressées aux contrevenants recensés par les services compétents de l'APC depuis l'ouverture officielle de la saison estivale, afin de les avertir des conséquences préjudiciables de cette procédure informelle », indique t-on. Par ailleurs, afin d'assurer la sécurité des estivants, dont le nombre est estimé à 5 000 personnes chaque week-end au niveau de la zone balnéaire de Mers El Hadjadj, plusieurs options d'entretien ont été recommandées. Il s'agit de la signalisation des plages, du balisage des zones interdites à la baignade, de l'installation des postes permanents des éléments de la sécurité (Gendarmerie nationale, Protection civile) et de la confrontation du rivage.« Le défaut de balisage des plages a contribué davantage à la progression du nombre des accidents qui sont souvent occasionnés par les utilisateurs des jet-sky », apprend-on.