Moins de deux semaines après l'incident qui a causé des dommages à l'avion de la chancelière allemande, Angela Merkel, en visite en Algérie, sur l'aéroport d'Alger, la direction générale d'Air Algérie a pris les premières sanctions. Ainsi, deux responsables, les directeurs du transport et de la sécurité, ont été relevés de leurs fonctions, alors que le chef du centre des opérations a reçu un blâme. Le conducteur de la passerelle, qui a percuté l'avion officiel, sera, quant à lui, traduit en conseil de discipline, devant lequel une demande de licenciement a été introduite par la direction générale. Des sources proches de celle-ci affirment que le rapport d'enquête de la compagnie a fait ressortir « une négligence » dans le traitement de ce vol officiel. Il a été pris en charge comme s'il s'agissait d'un vol régulier. Ce qui a provoqué le courroux des responsables de la compagnie. Néanmoins, la chancelière allemande semble avoir pris du bon côté l'incident qui a cloué sur le tarmac son avion. Elle a transmis une lettre de remerciements au président-directeur général d'Air Algérie, dans laquelle elle lui demande « d'être clément » vis-à-vis des agents responsables de l'incident, indiquent les mêmes sources.