Les agriculteurs d'Aghbalou (localité distante d'environ 30 km à l'est de M'Chedallah) sont revenus à la charge en procédant, encore une fois, à la fermeture de la subdivision agricole de M'Chedallah, et ce, depuis mardi passé. Ces mécontents, qui sont en conflit avec la DSA (direction agricole), réclament mordicus la perception de la subvention allouée par l'etat dans le cadre du PNDR (Programme national développement rural). Le refus de paiement de ces aides, apprend-on, est motivé par des raisons ayant trait aux déclarations jugées fictives de sujets (oliviers) censés bénéficier d'une taille de régénération soutenue par l'etat. Pour y remédier la subdivision agricole a beau procéder au marquage des oliviers mais les agriculteurs ont refusé catégoriquement ce procédé qu'ils qualifient de malveillant et d'humiliant. La DSA, et pour apaiser les esprits frondeurs avait chargé les notables de ce village de s'occuper de ce problème en débusquant parmi les fellahs intègres ceux qui sont tentés par la triche. A cet effet il a été, nous confie-t-on, procédé à l'installation d'une brigade chargée de vérifier sur le terrain la conformité des état des lieux établis par les BET et aussi vérifier le taux d'application des décisions d'aides remises aux citoyens. Les résultats de ces commissions ne sont pas encore rendus publics. Cette situation de blocage n'a pas été du goût des oléiculteurs de Takerboust qui ne sont pas allés par trente six chemins pour exprimer leur ras-le-bol et ils ont procédé à la fermeture de la subdivision agricole. « Ces agriculteurs ne doivent pas perdre de vue que la nomenclature du PNDR prévoit uniquement des aides financières pour des tailles de regénération (coupe d'anciens oliviers), pour ce qui est des autres genres de taille à l'image de la taille d'éclaircie, elles ne sont pas comprises », explique un ingénieur en agriculture qui n'a pas manqué de souligner que les services agricoles avaient donc refusé de signer des services faits qui ne sont pas réels. D'aucuns estiment, qu'il est juste de revoir ces décisions et de procéder à la punition de fonctionnaires et autres bureaux d'étude qui sont de mèche avec une catégorie d'agriculteurs tentés par la triche après qu'une brèche leur ait été ouverte par cette même subdivision agricole.