L'opération de contrôle des taximètres digitaux lancée par l'office national de métrologie légale (ONML), et où intervient la direction des transports et la direction de gestion de la zone industrielle d'Es Sénia, risque d'être compromise car un litige oppose la zone industrielle d'Es Sénia et le syndicat des taxis. En effet, pour l'opération de contrôle qui se déroule jusqu'à présent sur une piste de la zone industrielle d'Es Sénia, il est exigé un paiement de 200 dinars par taxi, ce que les taximen trouvent excessifs. Rappelons qu'une opération de remplacement des compteurs mécaniques par des compteurs électroniques digitaux a touché 6 000 taxis sur les 10 000 que compte la wilaya d'Oran. Une réunion des intervenants s'est déroulée dernièrement pour la mise en œuvre de nouvelles dispositions réglementaires prévues en janvier 2005. Par ailleurs, il convient de rappeler que les compteurs digitaux sont commercialisés à 10 000 dinars l'unité. L'on saura, dans ce contexte, que de nombreuses options des compteurs en question ne sont pas utilisées en Algérie. Ainsi, le syndicat des taxis demande à l'ONML et à l'importateur d'intervenir auprès du fournisseur afin de réduire les options des compteurs selon les besoins adaptés à la réalité locale. Les services de l'ONML contrôlent 10 taxis par jour. Ce contrôle consiste en la vérification du kilométrage par rapport au prix de base réellement arrêté et fixe le prix du kilomètre par rapport au tarif de base de prise en charge estimé à 15 dinars le tarif du jour et 17,5 dinars le tarif de nuit. Rappelons qu'un taxi doit obligatoirement subir une opération de contrôle une fois par an et après chaque réparation portée sur le véhicule.
