Certaines rumeurs folles émanant de la Ligue interrégions centre font état de la volonté des responsables de cette structure gérée, faut-il le rappeler, jusque-là illégitimement (son président étant désigné et non élu) de vouloir bafouer le principe réglementaire de la rétrogradation de clubs recalés, retenu par la FAF à tous les niveaux de la hiérarchie footballistique. Cette même idée anime, dit-on, certains responsables de la ligue de Ouargla. Au fait, s'entête-t-on à vouloir récupérer un mauvais élève ? Ces clubs envoyés au purgatoire ont-ils des parrains au niveau des ligues ou de la FAF ? La FAF, à la faveur de la création du groupe interrégions du Sud, se devait de saisir cette opportunité pour remettre les pendules à l'heure et revoir la copie de la composition du groupe interrégions Centre. En effet, les observateurs rompus à la chose sportive notent cette confusion organisée qui caractérise le groupe centre regroupant dans le contexte actuel des clubs relevant des ligues régionales de Saïda (Sougueur et Tissemssilt) d'Oran (Oued R'hiou) de Batna (Sidi Aïssa) aux côtés d'Alger et de Blida. Ce schéma n'obéit à aucune logique géographique. En outre, d'un point de vue organisationnel et considérant le découpage actuel, peut-on associer les ligues de Batna, Saïda et Oran aux élections de la Ligue interrégions centre ? L'organisation actuelle du groupe centre s'écarte plutôt des principes convaincants retenus pour la création d'un 4e groupe interrégions Sud et d'une autre ligue régionale, à savoir la réduction des distances entre les équipes du Sud et du Nord d'une part, et la réduction des coûts de ces longs déplacements, d'autre part. La FAF, qui s'est illustrée par des décisions fermes au cours de cet exercice, est plus que jamais interpellée pour saisir l'opportunité de la création du groupe du Sud et remettre les choses dans leur contexte géographique et naturel et apporter le réaménagement nécessaire et objectif quant à la composition du groupe interrégions centre, car en réalité si les équipes de Sougueur, Tissemssilt ou Oued R'hiou venaient à connaître la rétrogradation, ne seraient-elles par versées en divisions régionales de Saïda ou d'Oran ? Il s'agit en fait de leur fief naturel. Toujours est-il, si l'Etat aujourd'hui envisage de revoir le découpage administratif du pays dans le souci de rapprocher la déviation du citoyen, il peut être de même pour la FAF pour réconcilier le découpage actuel du groupe interrégions centre et rapprocher les clubs de leur vraie région. Peut-on imaginer les secrétaires de Sougueur, Tissemsilt, Oued R'hiou, Sidi Aïssa faire le va-et-vient jusqu'au Carroubier pour régler les affaires de leurs clubs respectifs ? C'est là autant de paramètres et arguments objectifs à même de permettre au président de la FAF de s'armer de courage et de bannir la confusion qui caractérise le groupe interrégions centre et venir à bout des intérêts clubards de certains responsables de structures sportives. Il y va de l'intérêt de notre football.