L'Institut de recherche de la société allemande de la politique étrangère (DGAP) est l'un des principaux organismes du pays. Fondé en 1955, il organise des colloques et des conférences sur les questions internationales. Des chercheurs s'occupent de dossiers tels que les relations franco-allemandes, la Russie, la Chine, la sécurité transatlantique, l'OMC, etc. Plusieurs fois par an, des cercles regroupent régulièrement des responsables du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Défense, la Chancellerie, des chercheurs, des journalistes, des entrepreneurs sur des thèmes variés. Le DGAP se concentre particulièrement sur la politique extérieure de l'Europe et sur les questions de sécurité. En novembre dernier, en concertation avec l'UE et l'OTAN, le DGAP a animé une conférence internationale d'experts en Hongrie. Récemment, il a invité Jean-Pierre Chevènement pour un débat sur les relations franco-allemandes et la Constitution européenne. La société, qui a des contacts étroits avec l'université, publie des analyses et des rapports sur des thèmes liés à la géostratégie. Le dernier en date a trait aux rapports entre l'UE et la Russie. Au DGAP, il n'existe aucun spécialiste du Maghreb. « En Allemagne, les spécialistes du Maghreb sont peu nombreux », confie Martin Koopmann, chercheur au DGAP.