Les villageois d'Iouariachen, Aït Slimane et Ihmaden relevant de la daïra de Naciria ont du mal à attendre l'ouverture du centre de soins implanté au niveau du premier village précité. Après les travaux de réhabilitation effectués suite au séisme de 2003, ce centre de soins s'est retrouvé, en l'absence de personnel, aux oubliettes. « Après la fin des travaux de réfection, nous avons doté cette unité de soins de tous les équipements nécessaires, d'une valeur de 20 millions de centimes », déclare un membre de l'assemblée communale. Celui-ci ajoute que « pour répondre aux attentes des citoyens de la région, l'APC a fait tout pour que ce centre de soins ouvre ses portes dans les temps impartis, mais nous nous sommes retrouvés face à une multitude de problèmes qui retardent encore l'ouverture de ce centre tant attendue par les habitants de toute la région. Ces carences et tant d'autres ne font qu'accentuer l'exode rural », fait remarquer un villageois d'Aït Slimane. Ainsi, aucune autre infrastructure de ce genre n'est implantée au niveau de ces villages perchés sur les collines limitrophes de Sidi Ali Bounab. Les villageois de cette région sont durement pénalisés par les déplacements quasi-quotidiens vers la polyclinique du chef-lieu.