Les villageois d'Iouariachène, Aït Slimane et Ihamadène, relevant de la commune de Naciria (Boumerdès), attendent avec impatience l'ouverture du centre de soins implanté au niveau du premier village précité. Fortement endommagé par le séisme du 21 mai 2003, ce centre a nécessité des travaux de réhabilitation qui ont été pris en charge par les autorités locales. « Après la fin des travaux de réfection, nous avons doté cette unité de soins de tous les équipements nécessaires, pour une valeur de 20 millions de centimes », déclare un membre de l'assemblée communale. Celui-ci ajoute que « pour répondre aux attentes des citoyens de la région, l'APC a tout fait pour que ce centre de soins ouvre ses portes dans les temps impartis, mais nous nous sommes retrouvés face à une multitude de problèmes qui retardent encore l'ouverture de ce centre tant attendue par les habitants de toute la région ». Par manque de personnel médical, cette infrastructure risque de se retrouver mise aux oubliettes. « Des carences pareilles sont à l'origine de l'exode rural vers les centres urbains », attestent des villageois d'Aït Slimane. Aucune infrastructure de ce genre n'existe dans ces villages perchés sur les collines limitrophes de Sidi Ali Bounab. Ceux qui y habitent sont contraints de se déplacer jusqu'au chef-lieu de la commune (plus de 12 km) pour les besoins médicaux. « Pour diminuer la pression sur l'unique centre de la daïra, les autorités compétentes devraient ouvrir ce centre pour la population de cette région », préconise un citoyen.