Les trois salles de soins prévues au niveau des villages Aït Boudoukhan, Aït Ali et Ouled Ben Tafat, dans la commune de Chaâbet El Ameur sont à l'arrêt depuis plus de deux ans. Cette situation de blocage est due, selon les responsables locaux à l'insuffisance des budgets qui leur ont été alloués. Inscrits au titre des PCD 2005, ces infrastructures devant alléger un tant soit peu les souffrances des localités précitées en matière de soins, risquent de ne jamais ouvrir leurs portes. La salle de soins implantée au village Aït Boudoukhan a atteint un taux d'avancement de 80 %. L'enveloppe de 5 millions de dinars dont a bénéficié le projet n'a pas permis à l'entreprise retenue de mener les travaux à terme. Les travaux relatifs aux VRD ne sont toujours pas entamés. Le budget a été consommé dans sa totalité au mois de mars 2007. Depuis, les responsables n'ont trouvé aucune solution pour relancer le projet qui s'est retrouvé à l'abandon. Ce qui a été réalisé, a subi des dégâts- les vitres cassées et les murs se sont dégradés- faute de clôture et d'absence de gardien. À défaut de dégager une somme pour achever les travaux, les responsables se sont contentés d'inscrire d'autres projets qui, eux aussi, n'ont jamais vu le jour. Ce genre de blocage est enregistré également dans le projet du centre de soins du village Aït Ali. Là, les habitants n'arrivent plus à cacher leur colère contre les lenteurs qui se sont répercutées sur leur quotidien. Trois entreprises se relayent l'une après l'autre mais le projet reste toujours à l'état de chantier. Expliquant le retard, certains avancent l'argument de la dégradation sécuritaire qui fait fuir les entrepreneurs tandis que d'autres relèvent l'insuffisance de l'enveloppe financière (5 millions de dinars). Idem pour la salle de soins du village Ben Tafat où les travaux sont à la traîne malgré le déplacement du fil électrique par Sonelgaz qui serait à l'origine du blocage du projet. Sur un autre volet, il convient de signaler que le centre de soins se trouvant au village Amar Asefla, est toujours fermé et ce, depuis sa réception il y a plus d'une quinzaine d'années.