La 3e soirée du festival national de la musique actuelle n'a pas connu un franc succès à l'instar de la cérémonie d'ouverture, notamment en matière d'organisation. Le service d'ordre qui a fait montre d'une grande patience et les vigiles zélés devraient accorder leurs violons pour accomplir une mission qui est la leur. Assises à même le sol, faute de places, certaines familles ont dû renoncer à suivre le spectacle, tant des énergumènes versaient dans le harcèlement, un comportement indigne qui a poussé des dames à sortir de leur réserve pour les traiter de « misogynes ». Côté festival, c'est le groupe Alger rythme hip hop qui monte le premier sur scène, suivi du groupe Hacine Dahman, tous deux ont été fort appréciés par le public venu en grand nombre, l'un pour son style moderne et l'autre pour son style algérois avec la célèbre chanson Hram alik ya ghozali. La deuxième partie de la soirée a été animée par les deux vedettes Hassan Dadi et Khalas, le premier n'a pas dérogé à la règle, en restant fidèle à son maître Aïssa Djermouni, en interprétant, entre autres, N'hab ya ghozali et Ahwa wa drar avec lesquelles le public était en parfaite osmose. Quant à Khalas, il a chanté ses plus grands succès et c'est l'effervescence générale, des dizaines de fans le rejoignent au pied de la scène, pour donner libre cours à leur envie de danser. A vrai dire, il a fait oublier aux familles les aléas de ces carences en matière d'organisation.