Le nombre d'associations socio-caritatives, socioculturelles ou tout simplement sportives ne cesse de croître d'année en année dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. Chaque année, au cours de la session de l'APW débattant du budget complémentaire, il leur est attribué une subvention pour leur fonctionnement. Certes, ce sont les associations sportives qui en bénéficient le plus, attendu que leurs activités se déroulent toute l'année, comme c'est le cas pour les grandes équipes locales de football (ASAM, USC et USMAB). Les autres en raison de leurs actions sporadiques, ne reçoivent que de petites subventions. Ces dernières comptent aussi sur la participation de leurs membres. C'est le cas de l'association Médecine de Aïn Beïda, qui, en deux ans d'activité, a organisé une vingtaine de journées médicales. L'association Anfous de philatélie d'Oum El Bouaghi organise jusqu'à deux salons de timbres par an. Son président Nasli Mourad se dit surpris par ce qui lui a attribué l'APW comme subvention, soit 60 000 DA seulement ! Ce qu'on aura remarqué surtout, c'est la léthargie qui caractérise nombre d'associations culturelles. En dehors des dates « phares », elles n'activent pas. Outre cela, rares sont celles qui disposent d'un local où peuvent se rencontrer les membres pour arrêter un programme ou établir un plan d'action. Que dire aussi des associations des parents d'élèves existants au niveau des établissements scolaires ? Rares sont celles qui activent au profit de l'élève, lors des fins d'année scolaire pour distribuer des prix aux lauréats et aider les nécessiteux à s'octroyer des fournitures. Ceci dit, les associations, quel que soit leur statut, sont par essence des structures d'appoint qui participent à l'effort commun, chacun dans son domaine, pour aider à l'émergence de talents et au développement de la société toute entière. Sinon, à quoi serviraient-elles ?