La ville de Beni Tamou est sur un important aquifère (omniprésence des eaux souterraines), paradoxalement sa population est mal lotie en eau potable. Durant des années, des quartiers sont privés de cette denrée précieuse, à l'exemple des habitants de la rue Zedri qui affirment que leurs robinets sont à sec depuis une décennie. Un autre citoyen de la cité Zaouïa nouvelle, assure que son quartier est sans eau depuis un mois. Le problème, en fait, est plus large, puisqu'il réside, selon une source locale, dans la distribution inéquitable entre les différentes localités. Une rencontre vient d'avoir lieu au siège de l'APC, pour examiner au mieux le départage de cette ressource qui coule H24 à l'ancienne Zaoûia alors qu'à Beni Tamou-ville, on meurt de soif. Aussi, des piques illicites aggravent la perturbation de la distribution. Dans un autre sillage, les autorités locales de cette commune, qui supportent les charges inhérentes à la distribution des eaux et à l'entretien du réseau, déplorent la contribution modique des citoyens estimée à 2000 DA/an et par foyer en guise de participation aux frais de gestion du système d'AEP.