Le Front de libération nationale (FLN) s'est dit fermement indigné par l'attentat terroriste perpétré aux Issers (Boumerdès) faisant 43 morts et 45 blessés. « La direction, cadres et militants du FLN s'indignent fermement de l'acte criminel abject qui a ciblé hier de jeunes Algériens qui se rendaient à un concours professionnel aux Issers pour servir leur pays et leur peuple », a indiqué un communiqué du parti. Les mains assassines ont surpris les jeunes par cet « attentat immonde » qui montre encore une fois, ajoute le FLN, que ses auteurs n'ont ni foi ni loi. Cet acte abject, poursuit la même source, dénote de leur « échec certain », mais aussi de leur mépris à l'égard du peuple algérien qui condamne leurs agissements et qui ne saurait se laisser intimider par leurs viles entreprises. Pour sa part, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a indiqué dans un communiqué que le « vil attentat » perpétré à proximité de l'Ecole de Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdès) « procède d'une vaine tentative de se venger du peuple algérien qui ne reconnaît pas ces hordes criminelles et fustige leurs actes terroristes et leurs agissements visant à perturber le processus de paix, de réconciliation nationale, de stabilité et de développement ». Les auteurs de cet acte criminel et de tant d'autres, ajoute la même source, veulent faire diversion aux défaites qu'ils ont essuyées récemment et susciter l'attention de l'opinion publique et des médias locaux et internationaux en donnant l'illusion qu'ils sont encore en mesure d'agir. D'autre part, le Front national algérien (FNA) a condamné « fermement » la poursuite de la série d'attentats criminels qui, a-t-il dit, « n'exprime que le désespoir et ne vise que l'entrave des libertés collectives et individuelles du peuple algérien ». Par ailleurs, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) condamne de son côté cet attentat terroriste survenu à la veille de la célébration du double anniversaire du 20 août 1955 et du 20 août 1956.