Le sanglant attentat suicide perpétré contre l'Ecole de la Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdès) a été condamné par plusieurs partis politiques et organisations. Le Rassemblement national démocratique (RND) a dénoncé, dans un communiqué rendu public hier, l'attentat suicide qui a visé l'Ecole de la Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdès) qu'il a qualifié de “lâche agression”. Le parti du Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a réitéré son soutien aux forces de sécurité dans leur combat contre le terrorisme et appelle “toutes les forces vives de la nation à la vigilance et à la mobilisation pour faire barrage aux mercenaires criminels partisans de la destruction”. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a lui aussi dénoncé l'attentat suicide qu'il a qualifié d'“acte criminel lâche”. Pour le parti de Abdelaziz Belkhadem, cet acte exprime l'“échec certain” des terroristes sanguinaires. Le mouvement Ennahda a, lui aussi, condamné “les actes criminels commis par des bandes criminelles qui n'ont plus aucune couverture religieuse ou politique”. Le parti islamiste a lancé un appel à la classe politique, pouvoir et opposition, et à la société civile “pour se dresser avec force contre ces crimes abjects” et réitère la nécessité de s'attaquer aux origines de la crise. La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), quant à elle, “condamne avec la dernière énergie ce crime terroriste à l'occasion duquel 42 jeunes Algériens ont tragiquement perdu la vie et s'incline avec émotion devant la mémoire de ces nouveaux martyrs”. Pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP) “ce vil attentat procède d'une vaine tentative de se venger sur le peuple algérien qui ne reconnaît pas ces hordes criminelles et fustige leurs actes terroristes et leurs agissements visant à perturber le processus de paix, de réconciliation nationale, de stabilité et de développement”. Du point de vue du parti islamiste, les auteurs de cet acte criminel et de tant d'autres veulent faire diversion aux défaites qu'ils ont essuyées récemment et susciter l'attention de l'opinion publique et des médias locaux et internationaux en donnant l'illusion qu'ils sont encore en mesure d'agir. Et d'appeler les Algériens “à davantage de vigilance et à une plus grande mobilisation pour contrer ce fléau”. Synthèse A. C.