Le feuilleton de l'assemblée générale élective du WA Boufarik, qui a conduit Réda Raït à la tête du club, se poursuit avec les contestations de Abderrahmane Alani qui compte recourir à toutes les voies légales pour annuler cette AGE. Alani, qui nous a rendu visite à la rédaction, accuse le DJS de Blida « de cautionner l'élection de M. Raït, malgré la mise en garde de la DRAAG sur la validité de l'AGE et l'éligibilité du nouveau président ». Selon notre interlocuteur, M. Raït n'est pas éligible à la présidence du club dans la mesure où il ne fait plus partie de l'assemblée générale depuis le retrait de confiance à l'ancien président du club et à son bureau, durant la saison 2005/2006. En plus, dira M. Alani, « M. Raït était à la tête d'un directoire désigné par la DJS pour gérer une période de transition, et de ce fait il n'a pas le droit de postuler à la présidence du club. » Un argument auquel le président élu (Raït) répond dans une précision adressée à notre rédaction : « L'assemblée générale élective du 30 juillet s'est déroulée conformément aux textes réglementaires. Lors de cette séance, les 54 membres présents ont voté à l'unanimité favorablement pour ma nomination comme président du CSA/WAB, et ce, en présence des responsables de l'APC de Boufarik et des représentants de la DJS. Le motif invoqué par M. Alani témoigne de son ignorance de la situation. J'ai toujours été membre de l'AG du WAB et notre activité avec le reste des membres n'a jamais cessé et s'est trouvée plus intense durant la période d'instabilité », écrit le nouveau président du club, Réda Raït. Le président du WAB avait reçu la confirmation de la part de la DJS le 2 août, 3 jours seulement après son élection, pour exercer ses nouvelles fonctions.