La commune d'Ahnif sise à 35 km à l'est de la wilaya de Bouira est l'une des communes les moins loties en terme de programmes de relogement toutes formules confondues, et ce, à cause du problème foncier. En effet, le chef-lieu communal est le premier à pâtir de cette situation urbanistique déplorable qui pénalise la population. Nonobstant le recasement, il y a quelque années, des habitants de la cité de regroupement, dite Le camps, dans des logements sociaux jouxtant le siège de l'APC, ces acquéreurs souffrent toujours le martyre, apprend-on, à cause d'une part, de l'exiguïté des logements (F2 et F3) et d'autre part du surnombre des familles. A cela s'ajoute la dégradation avancée de la structure des bâtiments qui menacent ruine dans cette cité où vivotent pas moins de 60 familles. L'idée de construire une nouvelle cité au lieudit Imaghrassen, avait suscité beaucoup d'espoir chez la population, mais aujourd'hui, malgré le parachèvement d'un programme de 40 nouveaux logements, l'APC se trouve confrontée à l'écueil de la distribution de ces logements à qui de droit. Pour rappel le quartier nommé Imaghrassen n'a jamais bénéficié auparavant d'un programme de relogement ou de réfection ; d'où l'urgence d'insérer tous les cas sociaux dans la nouvelle cité des 40 logements afin d'aspirer à une quiétude et partant réparer tout préjudice envers ce quartier longtemps laissé-pour-compte. Pour ce faire, il est juste de distribuer avec équité ces logements, tant attendus, par la population du chef-lieu communal. L'inscription de nouveaux programmes de relogement pour la commune s'avère une nécessité pour peu que l'APC puisse prospecter de nouvelles assiettes foncières à l'effet de les accueillir. Mais, force est de constater qu'une telle entreprise ne sera pas un pari facile à gagner sachant que cette commune dispose d'un portefeuille foncier des plus pauvres et que la majorité des lopins de terre appartiennent à des particuliers.