L'Assemblée communale (APC) de Sfisef s'achemine tout droit vers une situation de blocage effective après plus de huit mois de tiraillements politiques. Le maire de cette commune a en effet fait l'objet, en ce début de semaine, d'un retrait de confiance de la part de cinq élus de ladite assemblée qui se compose de onze membres. Les élus contestataires lui reprochent une gestion « unilatérale » sans les associer, selon la motion de retrait de confiance remise à notre rédaction. Réclamant son départ inconditionnel, ces mêmes élus reprochent au maire sa « mauvaise gestion » et de nombreux « dépassements » en matière de gestion du foncier industriel. Déjà en décembre dernier, la situation s'annonçait tendue à l'APC de Sfisef puisque 9 élus sur 11 avaient boycotté la cérémonie d'installation du maire FLN, M. Arbaoui. Des élus représentant le FLN, le RND et le FNA avaient en effet cosigné une déclaration commune appelant les pouvoirs publics à intervenir afin de permettre un « bon fonctionnement » de l'assemblée. Le maire de Sfisef, M. Arbaoui, a, dans une déclaration à la presse, démenti toutes les accusations portées contre lui. Selon ses dires, les initiateurs de la motion de retrait de confiance « s'ingénient depuis plusieurs mois à déstabiliser l'assemblée communale pour des raisons inavouées ».