Dans un communiqué visé par le syndicat de la DJS (UGTA), et rendu public par des employés du secteur, ces derniers déplorent un blocage administratif qui persiste depuis l'ouverture, en 2007, par les services de la gendarmerie nationale, d'une enquête judiciaire sur la gestion financière, sanctionnée, rappelons-le, par la mise sous contrôle judiciaire de 9 employés du secteur et d'un cadre du Trésor public, au mois de décembre 2007. Des perturbations signalées par les travailleurs dans les avancements, le traitement des salaires et des indemnités ont été dénoncées par l'instance syndicale précitée qui appréhende l'approche du double événement de la rentrée scolaire et le mois de Ramadhan. Une affaire qui n'a fait que trop durer, faisant régner un climat de tension à travers les différents services. Tout en interpellant l'administration centrale, l'instance syndicale citée plus haut menace de recourir à des moyens de contestation dans les prochains jours. Les rédacteurs du communiqué n'ont pas raté l'occasion de décocher des flèches en direction de l'actuel DJS, tenu pour responsable de cette situation de blocage, ainsi que des autres sections syndicales qui n'auraient pas répondu à l'appel de solidarité lancé par le bureau de wilaya. Le premier responsable du secteur réfutera en bloc ce qu'il a désigné d'allégations et de déclarations tendancieuses, et pointera un doigt accusateur vers certains milieux ébranlés par les changements positifs qu'il a apportés au secteur de la jeunesse et des sports. « Le document porteur de ces griefs est falsifié, et l'instance syndicale qui l'a visé ne fait pas partie des structures de représentativité au sein de la DJS ; la déstabilisation dont parlent les détracteurs du secteur n'est que pure affabulation puisque tout le monde perçoit son salaire malgré des problèmes indépendants de notre volonté », a conclu le même responsable.