Onze personnes, dont quatre femmes, impliquées dans l'affaire du secteur sanitaire Houari Boumediène de Sedrata ont été convoquées par le juge d'instruction près le tribunal de la même daïra, pour dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux, défaut de facturation, trafic d'influence et attribution de projets fictifs comme principaux chefs d'accusation. Une enquête, ouverte en février 2007 par les services de la Gendarmerie nationale à la demande d'un employé du secteur, rédacteur d'une lettre de dénonciation faisant état de « dépassements dans la gestion administrative et financière » et adressée conjointement au ministère de la Santé et aux services de sécurité, a levé le voile sur de graves irrégularités et permis aux enquêteurs de cerner les présumés responsables. La première instruction judiciaire prévue pour le 3 juin permettra d'avoir plus de détails sur cette affaire.