La première société de taxis privée verra le jour à Alger vers les premiers mois de l'année 2005. Le transport pour des causes d'urgences médicales sera gratuit la nuit. Il suffira d'appeler au 66 66 66. Le problème du transport est devenu l'une des premières préoccupations dans la mesure ou la disponibilité des taxis compteurs ou ceux à la place, se fait rare voire très rare surtout aux heures de pointe. Les perturbations commencent dès les premières heures de la matinée. Afin de limiter cette crise de déplacement par taxi, le ministère des Transports a promulgué un arrêté daté de février 2001, autorisant la création d'entreprises de taxis privées. C'est dans cette démarche que bientôt la première société de taxis privée Taxis Minute verra le jour à Alger. Elle sera opérationnelle les premières semaines de l'année 2005. « Notre service sera opérationnel à partir du premier trimestre de l'année 2005 », nous a déclaré Azzedine Benziada, président directeur général de cette jeune entreprise. Les Algérois bénéficieront ainsi d'un transport de qualité. Les véhicules seront disponibles H24. Avec une flotte de 100 voitures, ce nouveau produit couvrira une grande partie de la capitale. La formule de 3x8 est retenue afin d'assurer la continuité du travail. Cette entreprise proposera, en outre, des destinations vers les wilayas limitrophes notamment, Blida, Tipaza, Boumerdès. Taxis Minute innove dans son créneau en assurant un déplacement gratuit vers les hôpitaux, dans les cas d'urgence nocturne. Les tarifs de ce nouveau-né des transports dans la capitale sont homologués par l'Etat, selon notre source. Equipés de taximètres, les véhicules obéissent à la même réglementation que les autres taxis compteurs. « Nos voitures, sont donc munies de compteurs et le tarif est celui qui est décidé par le ministère de tutelle soit 15,75 DA (tarif A) la journée, et 22,50 DA (tarif B) la nuit, ajoute le PDG précisant que bien entendu c'est le véhicule le plus proche qui sera orienté vers le client. Plus de 120 chauffeurs, dont 3 femmes, ont déjà été formés par cette nouvelle compagnie, auprès du centre national de l'enseignement à distance (CNEPD). M. Benziada rassure : « Nous exigeons de nos employés, dans leurs contrats de recrutement, et ce après une enquête de moralité, une tenue vestimentaire très correcte (classique) afin d'éviter tout malentendu avec nos clients. » Ces voitures de type Renault (Clio Classique) et Hyundai (Accent) sillonneront la capitale, et seront dotés de radio, et leurs conducteurs, de portables pour parer à toute urgence. « Nous avons une salle de trafic munie d'une fréquence radio de 50 lignes groupées et de 6 standardistes. » Deux opératrices seront chargées de réceptionner l'appel du client et de solliciter le taxi le plus proche. « C'est un beau cadeau de nouvelle année », espère une jeune femme fatiguée par des heures d'attente à la station de taxis du 1er Mai. Bedri Hasna, Silabdi Imène