Au chapitre de l'état des établissements scolaires, nos informations font état d'une dizaine d'écoles qui n'ont pas encore bénéficié de travaux de confortement après le séisme de 2003. Dans ce cadre, on peut citer l'école primaire du village Aïn Skhouna dans la commune de Bordj Menaïel dont l'état de dégradation des classes et l'absence de commodités ne donne plus l'envie d'étudier. De même pour les écoles primaires des village Timezguida et Aït Dahmane dans la commune de Timezrit et celui du village Imaghnine dans la commune de Naciria. A cela, on peut ajouter l'abandon total, depuis plus de quatre ans, d'une école primaire construite en préfabriqué à Thénia et la fermeture d'une autre depuis sa réception en 2007 au chef-lieu de Chabet El Ameur. L'exemple des deux écoles primaires qui ont été saccagées peu de temps après leur achèvement début 2007, à Bordj Menaïel reste édifiant. Là, les services concernés n'ont rien entrepris pour leur reconstruction en dépit du manque criant de places pédagogiques que connaissent les établissements primaires de cette localité. Dans les communes rurales, aucun effort n'a été consenti pour pallier les problèmes inhérents à l'absence d'eau potable, de poêles à gaz et au manque de transport scolaire..etc. En somme, tout y fait défaut. L'état des établissements scolaires tous paliers confondus laisse largement à désirer. « Nos écoles sont dans un état déplorable, elles nécessitent toutes des travaux de réaménagement », nous confie un responsable de l'APC de Naciria en soulevant l'absence d'hygiène et le manque d'eau ainsi que la vétusté des tables, notamment dans les écoles primaires des villages Iouriachen et Imaghninen. A Timezrit, le 2e vice-président de l'APC nous a informés qu'ils avaient établi des fiches techniques pour le réaménagement de toutes les écoles mais la direction de l'éducation refuse de leur octroyer l'enveloppe nécessaire pour entamer l'opération. « Nous avons demandé une moyenne de 1, 5 million de dinars pour chaque école mais la direction de l'éducation nous a accordé 150 000 DA, ce qui nous a empêché d'effectuer les travaux », déclare-il avant d'ajouter que toutes les écoles souffrent d'infiltrations des eaux pluviales et n'ont pas d'étanchéité. Dans cette commune et partout ailleurs, les enfants scolarisés, les parents et le personnel éducatif vont certainement faire face à des difficultés criardes neuf mois durant.