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Tifra : Le stress hydrique s'empare de la population
Publié dans El Watan le 08 - 09 - 2008

Depuis quelques jours le stress hydrique est devenu le principal sujet de débat au village Tifra.
En n'alimentant pas régulièrement les foyers, l'eau alimente quotidiennement de vives discussions entre les citoyens. Un réquisitoire populaire sévère est prononcé contre l'autorité communale, les comités du village et les préposés à la distribution. Pour les citoyens assoiffés, l'APC, les responsables du village ainsi que les agents de distribution ont tous une part de responsabilité dans l'intenable situation hydrique que vit le village. « L'APC n'affiche pas, pour l'instant, une réelle volonté de régler sérieusement la question de l'eau dans notre village ! », disent certains. « Les comités sont silencieux cet été. Ils étaient plus combatifs l'année passé où beaucoup de choses ont été prises en charge ! », estiment d'autres. « Le problème est dû essentiellement à la mauvaise distribution qui se fait de façon anarchique », pensent encore d'autres. Si les explications des citoyens en colère divergent sur l'origine et les responsables de cette crise d'eau, tous se rejoignent sur le fait que le village avec ces deux milles habitants à soif.
Et il est le seul parmi les 25 villages de la commune à vivre une situation hydrique aussi intenable. Si dans la plupart des villages de la commune, l'eau est distribuée dans les foyers chaque quatre ou cinq jours, à Tifra, il faut attendre quinze à vingt jours pour voir l'eau couler de son robinet. Rien qu'à voir le spectacle qu'offre la vue des files d'attente dans les deux fontaines du village, on peut se faire sa petite idée sur le calvaire que subissent les villageois dans ce domaine sensible. Du petit matin, jusqu'au tard dans la soirée, les deux points d'eau du village (Tala El Djemaa et El Hammam) sont pris d'assaut par une foule bigarrée dans un brouhaha indescriptible. L'on discute à haute voix, l'on se chamaille parfois et l'on attend impatiemment son tour. Les bêtes de somme utilisées pour le transport, attachées dans les environs immédiats des fontaines, participent elles aussi à la partition ambiante. Elles braient, pétaradent et s'ébrouent gaiement. De mémoire d'homme, ce genre de scènes se répète chaque été au village Certaines année la crise d'eau devient tellement aigue que les comités Tighilt et Takhnaqt soumettent leur population au rationnement : deux bidons de vingt litres par jour pour chaque famille.
Concernant l'eau qui arrive dans les foyers, qu'elle soit de source ou « Bwassif », elle est aussi rare qu'un merle blanc. Elle n'arrive que tous les quinze à vingt jours et de quelle façon ! À petit filet qu'on arrive difficilement à remplir quelques récipients. Le citoyens se demandent pourquoi les projets lancés par l'Ex -P/APC qui voulait en finir avec ce problème ne sont pas encore menés à terme : qu'en est-il du répartiteur de Tabarant ? Des captages d'Alma n'louh ? Du château d'eau réservé pour l'eau « Bwassif » ? S'interrogent-ils. Le bon sens voudrait que l'on écoute les murmures des citoyens de Tifra avant qu'ils ne deviennent des vociférations.


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