Le siège de l'entreprise Belux a abrité samedi soir une sympathique rencontre littéraire autour de la dernière œuvre romanesque « Mèjnoun » de Bouziane Ben Achour, la première d'une série programmée dans le cadre des veillées culturelles du mois de Ramadhan, grâce au mécène M. Belaroui. M. Ghassoul Mohamed, principal animateur de ces soirées, a parlé de cette initiative qui va laisser s'exprimer toutes les sensibilités intellectuelles et artistiques. Universitaires, chercheurs, étudiants et autres intellectuels se sont retrouvés le temps d'une soirée organisée pour débattre et mieux connaître le sixième roman de l'auteur qui a entretenu l'assistance sur sa démarche, son style, son inspiration qui forment sa production en constante évolution. En d'autres termes, Bouziane Ben Achour s'est livré à sa fastidieuse entreprise à mettre en forme la trame d'un roman, la création et le jeu de ses personnages, sa structuration et sa mise en forme finale. Auparavant, M. Ahmed Saifi Benziane, universitaire, a donné lecture du résumé du manuscrit de cette œuvre dont la vente dédicace est prévue pour la soirée du jeudi 11 septembre à la maison d'édition « Dar El-Gharb ». Comme il a été donné l'occasion au professeur Miliani Hadj de porter un regard critique sur le roman « Mejnoun », l'histoire d'un homme qui a perdu l'usage de la parole le jour où il a appris que la mère de ses enfants n'est autre que sa propre soeur de lait. C'est un autre personnage qui va faire parler notre « Possédé ». « Franchement, ce livre se laisse facilement lire parce que les personnages de l'auteur ne sont que de petites gens et les marginaux qui construisent en bonne partie cette œuvre, la sixième du romancier, homme de théâtre et journaliste qui a évolué et gagné en expérience sur le plan de l'écriture », a-t-il expliqué. Cette soirée a été également l'occasion pour l'assistance d'être édifiée sur les prochaines activités culturelles prévues à Oran, notamment la rencontre sur l'écrivain et dramaturge Espagnol Emmanuel Roblès ayant vécu dans cette ville, organisée les 5 et 6 novembre par les universités d'Es-Sénia et de Montpellier (France), avec le concours du CCF Oran. Les travaux du colloque se dérouleront à la bibliothèque de l'ex-IGMO. Le Maire d'Oran, qui était présent sur les lieux, a annoncé la prochaine tenue d'un conseil exécutif élargi aux intellectuels pour réfléchir sur la culture à Oran. Pour la soirée d'hier, une soirée poétique a été animée par M. Mohamed Shaba, poète et traducteur.