Organisée au niveau du département de langue et littérature françaises de l'université Mentouri de Constantine, la conférence-débat donnée hier durant la matinée par Bouziane Ben Achour, romancier, essayiste, homme de théâtre et journaliste, avait à cerner, devant un parterre d'étudiants et d'enseignants très enthousiastes, les multiples facettes et l'évolution enregistrées par le roman algérien durant ces dernières années. Le conférencier, très impressionné par le répondant et l'intéressement des étudiants, a livré, pour situer le champ littéraire algérien, quelques éclaircissements à partir de sa propre expérience d'auteur, sur les conditions et les contraintes qui entourent, depuis l'étape de gestation, tout le processus de création romanesque. S'ensuivit un débat que les nombreuses et pertinentes questions des étudiants venus en force n'ont pas manqué d'enrichir. Rappelons que Bouziane Ben Achour s'est cordialement prêté à une séance de signature de ces ouvrages qui ont suscité l'engouement des jeunes présents. La veille, soit samedi passé, l'auteur, lors d'une séance de vente-dédicace de son dernier roman Fusil d'Octobre organisée avec l'aimable concours du Théâtre régional de Constantine, est allé à la rencontre de son lectorat local. Il faut ajouter que le hall du théâtre, lieu de cette manifestation, était agréablement paré par les œuvres magnifiques de l'artiste-peintre Bachir Bouchriha. Pour un temps, Constantine a, selon les avis de quelques visiteurs intéressés, resplendi pour rendre possible l'espoir d'une renaissance culturelle.