La librairie de la maison d'édition Dar el-Gharb, à Es-Senia, a abrité jeudi soir une rencontre consacrée à la présentation et à la vente dédicace du nouveau roman « Méjnoun » de Bouziane Ben Achour, en présence d'un nombreux public composé de simples lecteurs mais aussi d'enseignants et d'étudiants universitaires venus pour connaître davantage l'auteur, son évolution et sa démarche dans l'écriture littéraire, au terme de ce sixième ouvrage qui « ne ressemble pas aux précédentes productions », selon les différents intervenants aux débats. Auparavant, le professeur Ahmed Saifi Benziane a pris la parole pour présenter cette nouvelle livraison de Ben Achour, qui est « un récidiviste qui a l'art de nous rendre intelligents », en soulignant que « l'auteur a pris une autre voie en nous transportant dans des histoires d'une richesse métaphorique extrême ». Pour permettre à l'auditoire de s'imprégner de l'ambiance des personnages du roman, l'intervenant a donné lecture de certains passages, captivants du reste, quand il s'agit de cet homme qui « a avalé sa langue ». Ce sont des passages forts du tailleur de pierres tombales, autour duquel l'auteur tisse la trame de son roman avec un nouveau style. D'ailleurs, Bouziane Ben Achour retrace en quelques mots « ces petites histoires de personnages singuliers et généreux qui donnent du plaisir au lecteur ». Durant les débats, l'accent a été mis sur l'aisance et le plaisir que procure la lecture de ce nouveau roman où « l'auteur a réussi à faire parler un muet ». Pour un intervenant, il y a beaucoup de choses à découvrir dans « Méjnoun » qui reste marqué par une certaine constante dans l'intrigue.