La maison de la culture Abbi Ras En-Naciri de la ville de Mascara a abrité jeudi dernier une cérémonie de vente dédicace du journaliste, écrivain et homme de théâtre, Bouziane Ben Achour, autour de son 8e ouvrage, un roman intitulé Hogra paru aux éditions Dar El Gharb d'Oran. Cette rencontre livresque a drainé des citoyens de la ville de Mascara, des hommes de théâtre et de la culture, des journalistes locaux de la presse écrite, des étudiants de l'Institut de langue française du centre universitaire de Mascara, ayant débattu sur le thème et le contenu de Hogra. Au cours de son intervention, Bouziane Ben Achour a précisé : « C'est un ouvrage ayant valeur de suite logique et trilogique de ses deux derniers romans Dix années de solitude (2003) et Sentinelle oubliée (2004) parus chez Dar El Gharb... » Hogra raconte l'histoire d'un comédien Mourou Derdba de 60 ans, retraité du théâtre régional d'Oran, résidant dans un quartier périphérique d'Oran, un village dit Sidi Béchar, qui n'est en réalité que le quartier populaire Sidi El Bachir, victime lui et les habitants dudit village d'une décision administrative lui exigeant de payer un impôt pour l'utilisation de la nouvelle autoroute menant au quartier Aïn Beidha où se trouve leur cimetière. Derdba, après une dénonciation de cette mesure jugée injuste, entre en conflit avec les auteurs de cette décision. Un étudiant de 3e année universitaire en langue française du centre universitaire de Mascara dira en substance à l'auteur de l'ouvrage : « Cela a été un coup de foudre pour moi envers ton ouvrage Hogra où je suis tombé sur un écrivain algérien d'un très bon niveau. » Bouziane Ben Achour lui répond : « Je rêve un jour d'être reconnu uniquement comme écrivain. » De son côté, le directeur de la maison de la culture n'a pas hésité à préciser : « La vente dédicace s'est déroulée dans de bonnes conditions et cela a été un grand honneur de recevoir un écrivain. »