60 000 bénéficiaires de la prime de scolarité En ces temps de disette, c'est quand même une assez bonne nouvelle pour les familles démunies qui ont des enfants scolarisés. « La prime de scolarité versée aux élèves appartenant à des familles nécessiteuses concernera, cette année, 60 000 potaches », a indiqué le directeur de l'éducation, Amor Benflis, en marge d'une conférence de presse organisée dernièrement. L'évolution spectaculaire des effectifs d'écoliers concernés par ladite prime est de l'ordre de 80%, voire plus, comparativement à la précédente rentrée scolaire. Autant dire que des milliers de ménages n'arrivent pas, sinon rencontrent d'énormes difficultés à assurer une scolarité normale à leurs progénitures. En tout état de cause, cette prime, qui sera revue à la hausse puisqu'elle passera de 2 000 DA à 3 000 DA, sera attribuée à l'échéance de fin septembre, apprend-on, d'autre part. Le premier responsable du secteur indiquera, entre autres, que l' « Etat continue de déployer de grands efforts pour soutenir la scolarisation des enfants ». 28 fermetures administratives en 10 jours Les différentes brigades de la direction de la concurrence et des prix (DCP) ont, manifestement, agit de main de fer, lors de la première décade de Ramadhan. C'est ce qui ressort, en effet, du bilan de l'institution relatif à la période allant du 1er au 10 septembre. Pas moins de 1 575 interventions ont été effectuées, 279 infractions relevées et 250 procès-verbaux rédigés durant cette même période, note le document. A noter que 1 798 630 DA représente le montant de défaut de facturation, alors que 34,66 t de produits alimentaires ne répondant pas aux normes d'hygiène et de conservation, d'une valeur de 1 192 130 DA, ont été saisis. Les inspecteurs de la direction du commerce ont, en outre, procédé à 28 fermetures administratives, dont 24 cas pour défaut de registre de commerce et 4 autres pour manque d'hygiène. Le premier responsable du commerce, Brahim Kheidri, a tenu à préciser que « la nature des fermetures prononcées concerne essentiellement les marchands de la pâtisserie orientale (z'labia), les débits de boissons non alcoolisés (cafés), les fruits et les légumes et, enfin, l'alimentation générale ». « Des opérations d'envergure de lutte contre la fraude et, notamment, de contrôle des prix, seront lancées régulièrement pour le compte des deux décades restantes du mois de jeûne », a promis notre interlocuteur. Et de poursuivre : « Nous sommes au courant que de nombreux irréductibles spéculateurs arrivent à passer entre les mailles de nos actions de contrôle et trouvent toujours la parade pour se régénérer et se redéployer un peu partout, mais nos agents sont mobilisés au maximum pour pourchasser sans relâche tous les contrevenants là ou ils se trouvent, et ce dans un souci d'infléchir la tendance ».