La société HP Algérie a annoncé, hier lors d'une conférence de presse à Alger, le lancement de nouveaux produits, services et solutions pour la virtualisation. Bien que cette technique demeure encore à son stade embryonnaire en Algérie, le directeur général de HP Algérie, Riadh El Mansali, affirme que la société se prépare d'ores et déjà à l'introduction de la virtualisation dans les entreprises algériennes et se propose, à cet effet, de les accompagner techniquement dans cette mission. Cette technique, faut-il le rappeler, permet en informatique d'exécuter simultanément plusieurs systèmes d'exploitation et plusieurs applications sur le même ordinateur, ce qui accroît l'utilisation et la flexibilité du matériel. Les nouvelles offres de HP répondent aux besoins de l'entreprise de bout en bout, depuis le poste de travail jusqu'au centre de données. Elles visent à réduire les coûts d'exploitation, à atténuer les risques dans un environnement hétérogène et à libérer les équipes informatiques pour qu'elles puissent se consacrer à des projets stratégiques. Ces offres sont conçues autour de trois domaines spécifiques : la gestion des applications et des opérations, la meilleure utilisation de l'infrastructure et l'optimisation des architectures de postes clients. Selon les explications fournies par le directeur technique de HP Algérie, la virtualisation est aujourd'hui une composante essentielle de l'informatique des entreprises et offre aux utilisateurs des avantages multiples dont la sécurité, la flexibilité, la réduction des coûts et autres. Présente en Algérie depuis 2004, la filiale algérienne de HP entend « faire bénéficier ses clients et partenaires commerciaux de ses inventions et innovations en matière de technologie de pointe et apporter sa contribution au développement économique du pays ». HP souligne que sa présence sur le marché algérien « est motivée par une croissance manifeste des investissements technologiques dans tous les secteurs observés ces dernières années de la part des investisseurs locaux et internationaux ». Il se devait donc de « renforcer ses investissements dans un pays en pleine ouverture économique ». Chaque année, le groupe américain investit à l'international 3,5 milliards de dollars dans la recherche et le développement.