Le marché hebdomadaire de Baghlia, source de vie pour plusieurs familles, n'attire pas beaucoup de monde vu l'anarchie dans laquelle il sombre. En effet, ceux qui s'y rendent, par véhicules, languissent pendant longtemps sur la route pour pouvoir y accéder. Un fait qui est dû essentiellement à l'existence d'une seule entrée pour automobiles. Cette entrée est, de par l'étalage anarchique des marchandises sur ses deux bords, devenue très étroite pour garantir une facilité d'accès aux véhicules, notamment les camions. Cela engendre des encombrements interminables sur la route principale traversant le centre-ville. Par ailleurs, l'espace réservé à la vente de bétail devient impraticable durant les temps des pluies. Ainsi, des flaques d'eau stagnantes et des marécages à odeurs nauséabondes se forment durant tout l'hiver rendant ledit espace bourbeux, par conséquent, difficile, voire impossible à fréquenter. Ajoutons à cela, l'inexistence de vespasiennes et d'espaces couverts pour s'abriter pendant les jours de pluie n'encourage plus personne à y aller. Outre ce fait, le manque de transport vers Naciria, Taourga et Ouled Aïssa laisse les voyageurs se morfondre pendant longtemps à la station de bus, qui est également dans un état dégradé. Un fait qui engendre des scènes de vols, de bousculades et de bagarres entre voyageurs à chaque arrivée d'un bus, rappelant ainsi les temps lointains.