Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a installé hier Mohamed Djahdou en qualité de chef de l'Inspection générale des finances (IGF) et Ghanem Mohamed-Larbi au poste de directeur général de la comptabilité, a indiqué hier le ministère dans un communiqué. M. Djahdou a pris ses nouvelles fonctions en remplacement de Belgacem Aït Saâdi, appelé à d'autres fonctions. Avant sa nouvelle nomination, le nouveau chef de l'IGF, M. Djahdou, occupait le poste de directeur général de la comptabilité auprès du ministère des Finances. Quant à M. Ghanem, il exerçait la fonction de divisionnaire de l'organisation de la planification et des programmes à la direction générale du budget. A signaler par ailleurs que les attributions de l'IGF ainsi que l'organisation des structures centrales et régionales de cet organe de contrôle sont désormais fixées dans trois décrets exécutifs parus au Journal officiel no 50, daté du 7 septembre 2008. Dans le décret exécutif fixant les attributions de l'IGF, il est souligné que cet organe de contrôle permanent exerce sa mission de contrôle sur la gestion financière et comptable des services de l'Etat, des collectivités territoriales ainsi que les institutions, organes et établissements soumis aux règles de la comptabilité publique. Son contrôle concerne également, ajoute le décret, les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), les organismes de sécurité sociale relevant du régime général et obligatoire, tous les organismes à vocation sociale et culturelle bénéficiant du concours de l'Etat ou d'organismes publics ainsi que tout autre établissement public quel que soit son statut juridique. L'IGF contrôle aussi l'utilisation des ressources collectées, lors des campagnes de solidarité, par les organismes ou associations qui font appel à la générosité publique pour soutenir notamment des causes humanitaires, sociales, scientifiques, éducatives, culturelles et sportives. En outre, toute autre personne morale bénéficiant du concours financier de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un organisme public (à titre de participation ou sous forme de subvention, de prêt, d'avance ou de garantie) fait l'objet de contrôle de l'IGF.