Le boss maghnaoui de l'Ittihad ne jure que par l'accession cette saison. Optimiste parce qu'ayant les moyens de sa politique, Boualem Lalam affirme sans forfanterie : « Nous en avons marre d'évoluer dans une division dans laquelle nous n'avons rien à prouver, ni à apprendre. » Et de dire : « Si je n'avais pas été élu à 99%, je me serais retiré (vote à bulletin secret). D'ailleurs, une fois élu à l'unanimité, nous avons repris le travail. Nous avons opté pour un recrutement judicieux, un entraîneur (Djeradi) qui n'est plus à présenter et une préparation adéquate. » Cependant, le présidant, comme amer, précise : « Nous fonctionnons avec des dettes. Les frais d'engagement, du stage et l'équipement ont été à la charge des membres. Nous avons reçu des promesses du chef de Daïra, sans lequel le club serait abandonné, de l'APC, notamment le vice-président M. Abdelmalek, mais l'argent n'est pas encore dans les caisses. Nous leur faisons confiance parce qu'ils ne nous ont jamais menti. Quant à la DJS, n'en parlons pas, pas un sou. Nous sommes des bénévoles et notre souhait est que tous les jeunes pratiquent tous les sports. » M. Lalam, qui affirme être à la tête de sept sections ainsi que d'une école de football, tient à remercier le wali de Tlemcen qui accorde une grande importance à la jeunesse. « Je demande au public de remplir les tribunes et je leur garanti l'accession », dit-il avant d'interpeller la ligue : « Nous lui demandons de nous protéger en dépêchant des contrôleurs et des inspecteurs dans les stades. »