L'éclairage public fait grandement défaut dans la cité Yaghmoracen depuis l'entame de la saison estivale. Les conséquences néfastes engendrées par ce malheureux état de fait sont encore plus ressenties par les habitants pendant le mois de carême. Soirées ramadhanesques oblige, la grande majorité des riverains sort après la rupture du jêune pour se rendre à la mosquée ou pour satisfaire un besoins en caféine et en nicotine. Les riverains effectuent de grands détours afin d'éviter certains endroits plongés dans l'obscurité, où il pourraient constituer une cible pour les malfaiteurs. Le défaut de l'éclairage public est à l'origine d'un véritable climat d'insécurité qui règne au niveau de la gare routière située au sein de ladite cité. Les lieux, qui sont carrément dans le noir, sont particulièrement fréquentés ces derniers jours du mois de ramadhan par les usagers originaires des autres contrées du pays. Ces derniers, notamment les nouveaux couples qui préfèrent célébrer les fêtes de l'Aïd auprès de leurs parents, font les frais de cette incartade. Certains candélabres ont été réparés par les agents de la Sonelgaz mais se sont subitement éteints quelques heures plus tard.