Les habitants de la cité des 300 Logements des Issers ne trouvent plus à quel saint se vouer pour venir à bout des problèmes qu'ils vivent depuis plus d'une année. Dépourvue de tout, cette cité dont une partie reste à l'état de chantier, croule sous le poids des problèmes depuis sa livraison pour les sinistrés au mois de septembre de l'année écoulée. Sur place, nous avons pu constater des infiltrations d'eaux usées qui coulent devant les blocs 8 et 7, suite à une défaillance dans la conduite. Ces dernières qui coulent sans discontinuer à ciel ouvert ne semblent pas inquiéter outre mesure les services concernés, lesquels tardent encore à réparer la conduite pour éviter les risques de contamination qui menacent les habitants de la cité. Outre cela, les résidents parlent de vices de construction qui caractérisent leurs logements. « J'ai déboursé plus de 40 millions de centimes dans les travaux de finition, c'est du trafic, nos logements ne sont pas du tout achevés », lance Fateh qui déplore le manque d'éclairage et la défectuosité des lampadaires installés juste après la livraison de la cité. Ce qui favorise, selon lui les vols et installe un climat d'insécurité dans la cité, surtout lorsqu'on sait que cette cité est située à la sortie sud du chef-lieu. Les résidents parlent de l'absence de gaz de ville, et ce malgré leur raccordement au réseau. « Le réseau existe mais le gaz est absent. Nous avons réclamé à maintes reprises, mais en vain », déplore-t-on sur place. Pour ce qui est du cadre de vie, les résidents dénoncent vivement l'absence des autorités locales, lesquelles ignorent à ce jour les doléances des habitants quant à l'installation des bacs à ordure au niveau de leur cité. La seule et unique benne à ordure qui existe n'arrive plus à contenir les ordures et les déchets ménagers des familles qui y vivent. Installée à proximité des blocs d'habitation, cette dernière est devenue une sorte de décharge et crée d'énormes désagréments aux résidents. « Nous ne demandons pas la lune, nous voulons juste des bacs où nous puissions jeter nos ordures », réclame Kamel, un professeur originaire de Timezrit, avant de se plaindre de l'inexistence d'espaces verts et d'espaces de jeux pour enfants dans leur cité.