Les habitants de la cité des 120 logements EPLF de Tidjellabine ne trouvent plus à quel saint se vouer pour venir à bout des problèmes que vit leur cité. Sise à quelques encablures de l'hôtel de ville, cette cité résidentielle baigne dans des problèmes. Ici, les résidents se plaignent surtout de la dégradation continue des espaces extérieurs. Boue en hiver et poussière en été, la cité offre un décor de campagne. Plus de quinze ans après sa réception, ceux qui y résident n'arrivent toujours pas à réaliser « pourquoi leur cité ne figure pas dans la liste des cités à aménager ». Outre cela, les habitants relèvent « l'absence d'éclairage public et l'insécurité qui y règne, dès la tombée de la nuit ». Ibaouni Mohamed, résidant de la cité, dit : « Plusieurs agressions et des vols y ont été déjà enregistrés, sans que cela n'émeuve les responsables en charge de garantir la sécurité des résidents ». Evoquant la saleté et l'insalubrité qui prévaut dans les quatre coins de la cité, notre interlocuteur note : « Les services de la voirie communale n'assurent pas régulièrement la collecte d'ordures ménagères au niveau de leur cité ». Sur place, nous avons constaté que ce sont les locaux abandonnés du rez-de-chaussée, qui sont devenus des réceptacles pour les ordures ménagères.