En dépit des appels lancés et des assurances données quant à la continuité normale des prestations de services relatives à certaines activités commerciales névralgiques, du moins celles devant assurer l'approvisionnement régulier en matières et produits de première nécessité durant les jours de l'Aïd El Fitr, la majorité extrême des commerces, à Mila, était aux abonnés absents, a-t-on constaté. Le consommateur, dans la totalité des villes et localités de la wilaya, est encore une fois pénalisé. En effet, une grande pression s'est fait sentir chez ce dernier, principalement en ce qui concerne certaines denrées de base, telles que le lait, le pain et, à un degré moindre, les viandes rouge et blanche, ainsi que les fruits et légumes. Mêmes les cafés, point de chute des rencontres mondaines entre amis et proches parents et qui, d'habitude, ne désemplissent pas ont, à de très rares exceptions, baissé rideaux durant le premier jour de l'Aïd El Fitr. Hormis, doit-on préciser, le fonctionnement de quelques kiosques multiservices, pharmacie et stations d'essence privées et étatiques, la vie commerciale a complètement suspendu toute activité pénalisant, comme d'habitude, le pauvre consommateur. Mis à part, la mise en service de quelques moyens de transport privés (J9 et J5) interurbains, le secteur du transport n'en a pas moins pâti dès lors que les usagers, qui sont restés sur leur faim, ont eu à vérifier à leurs dépens la défaillance des taxis et autres transporteurs publics. Preuve en est qu'il était quasiment impossible de dégoter un taxi collectif pour effectuer une visite familiale ou rallier toute autre destination.