Le projet de sureté urbaine, lancé il y a une année dans le chef-lieu de la commune d'Aït Yahia Moussa, va bientôt être livré. Le siège de cette première infrastructure sécuritaire dans la région est en voie d'achèvement. On a appris par le biais d'un élu à l'APC que sa livraison est prévue au courant de ce mois d'octobre en cours. Ainsi, cette localité qui souffre énormément d'un minimum de conditions sécuritaires, va certainement permettre l'instauration d'un climat de sérénité, du moins dans le chef-lieu. Ce dernier faut-il le souligner, est devenu ces dernières années le théâtre de prolifération de multiples fléaux sociaux. Allant des vols, agressions, la vente illégale de boissons alcoolisées et d'autres stupéfiants, jusqu'au petit banditisme et l'anarchie tous azimuts. Le laxisme des autorités locales a fait en sorte qu'à Aït Yahia Moussa, tout est permis ! Les baraques de fortune émergent telles des champignons devenant, avec le temps, un décor incontestable. La station de fourgons qui est à l'origine des embouteillages inextricables surtout le jour du marché hebdomadaire, demeure toujours sur la voie publique sans que les responsables lui trouvent une solution. Les vendeurs à la sauvette se multiplient en occupant les trottoirs qui sont censés être du domaine des piétons. Les citoyens ne savent pas à quel saint se vouer et ils se contentent de se lamenter à chaque occasion. « Certains sont allés jusqu'à interdire aux automobilistes de stationner devant leurs baraques en posant un objet gênant la manœuvre de stationnement ! », affirme un citoyen de cette localité. Cependant, la mise en service de la sureté urbaine est tant attendue surtout par les habitants de ce chef-lieu, étant donné qu'ils sont les plus touchés par ces désagréments. Puisque la majorité de la population d'Aït Yahia Moussa vit à la montagne et loin des tracasseries urbaines, cette structure policière n'attire pas son attention. Mais ils ont tenu à souligner quand même, l'importance d'un pareil service, surtout qu'au moindre besoin auprès de la police, ils doivent se déplacer à Draâ El Mizan.