Depuis bientôt deux ans, la route reliant le chef-lieu de la commune de Saharidj, 45 km à l'est de Bouira dans la daïra de M'Chedallah, au village Aggach sur une distance de deux kilomètres connaît un trafic jamais égalé. Cette route fraîchement tapissée en béton bitumé longe cette importante agglomération dont la majorité des habitations sont implantées tout le long, séparées seulement par un fossé sans trottoirs ni aucune autre mesure de sécurité. La plupart de ces maisons donnent directement sur cette route et pour certaines, le bitume de la chaussée constitue le pas de leurs portes. Aussi, il n'est pas rare d'y voir un enfant en bas âge échapper à la surveillance de ses parents et ramper à même la chaussée ou titubant, tenant à peine debout. C'est donc un miracle si jusqu'à présent, aucun accident n'a eu lieu dans ce village. La route étant bordée par toutes sortes d'arbres touffus, la visibilité devient, ainsi, presque nulle, portant à quelques mètres seulement. De ce fait, la nécessité de l'aménagement de ralentisseurs est pour le moins urgente sur cette route « guillotine ».