Le mont de Sidi Ali Bounab a été cet été, encore une fois, ravagé par le feu qui a détruit une grande superficie de ce dernier. En effet, il ne se passe pas un été sans que cette imposante montagne, qui faisait jadis la fierté des habitants de la ville Tadmaït et de ses villages qui s'y rendaient souvent pour effectuer des randonnées, chasser les oiseaux ou les sangliers ou pour ramasser toutes sortes de fruits et d'herbes sauvages, ne soit la proie d'un incendie. Et cet été n'a pas dérogé à cette fatalité qui est en passe de transformer cette montagne en un grand rocher puisque pas moins de dix foyers d'incendie se sont déclarés dans seulement la partie de la montagne qui surplombe la ville de Tadmaït, réduisant ainsi de larges superficies forestières et arboricoles en cendres dont entre autres, des centaines d'oliviers brûlés ruinant les espoirs des oléiculteurs pour plusieurs années à venir surtout que cette année la récolte s'annonçait très bonne. Enfin, toutes ces pertes estimées en milliers d'hectares, devraient pousser nos responsables à agir pour mettre fin à cette situation très grave, et ce, en dotant en moyens matériels modernes les services des forêts et la Protection civile dont l'implantation devra s'étendre à toutes les zones à risques, à l'image de la commune de Tadmaït qui ne dispose pas à ce jour d'une unité de Protection civile malgré sa proximité avec la zone forestière de Sidi Ali Bounab. L'éradication des décharges sauvages à l'intérieur et aux alentours des forêts, l'intensification de la prévention doivent s'inscrire aussi parmi les préoccupations majeures des collectivités locales.
