Quelle évaluation faites-vous de cette première étude que vous venez de réaliser avec votre équipe du service de bioéquivalence ? Nous considérons cette première expérience d'essai de bioéquivalence réalisée avec des moyens algériens (techniques et compétences) comme une réussite. Cela nous a permis d'acquérir une expérience dans l'organisation des différentes phases de l'essai et cela nous a permis d'apprendre de nouvelles techniques de dosage et l'exploitation des résultats. La réussite réside aussi dans le fait que l'équipe qui a conduit le travail a été formée en Algérie. Et pour cette première, nous ne pouvions réaliser l'étude qu'en comptant sur des personnes convaincues. Dotées d'un grand sens du professionnalisme, ces personnes du LNCPP ont respecté jusqu'au bout les conditions imposées pour la réalisation de l'étude. Quel est le coût de cette étude, sachant qu'une étude de bioéquivalence revient entre 15 000 et 30 000 euros dans les centres étrangers de bioéquivalence ? Nous ne pouvons donner un chiffre tout de suite parce que le coût dépend du protocole envisagé du plus simple au plus compliqué en matière de protocole clinique et de dosage bioanalytique. Toutefois, nous estimons à 3 millions de dinars seulement le coût des consommables, des réactifs et du fonctionnement. Cela ne prend pas en compte la rémunération des volontaires et du personnel. L'évaluation n'est pas encore faite. D'autres études concernant des médicaments sont-elles prévues à l'avenir ? Nous avons programmé de réaliser deux études pour l'année 2009 en attendant de constater l'évolution du statut du service pour pouvoir agir soit en réalisant des prestations de service pour les laboratoires soit en effectuant des expertises pour le compte du ministère de la Santé.