Le milieu de terrain et capitaine de l'équipe, Cherif Abdeslam, est sans doute le joueur ayant joué le plus de matches contre l'ES Sahel : deux fois avec le NAHD et la quatrième fois avec la JSK. Fort de son expérience, l'international algérien parle de la rencontre et des chances de son équipe pour la qualification. Avez-vous récupéré de votre déplacement avec l'équipe nationale au Liberia ? Oui, je me sens bien. J'ai déjà surmonté la fatigue à travers un programme de récupération. Je me sens désormais en pleine possession de mes facultés physiques et d'attaque pour le match. Vous êtes le joueur qui a affronté le plus l'ESS, comment trouvez-vous l'adversaire ? Il est clair que l'ES Sahel n'est plus à présenter. C'est le champion en titre en Ligue des champions africaine, elle a battu le Ahly du Caire chez lui. C'est vrai que l'équipe a connu des départs, ce n'est plus celle qu'on a affrontée la saison dernière, mais elle n'est plus non plus celle que j'ai affrontée avec le NAHD, mais elle demeure redoutable. Elle dispose de bons joueurs et de plusieurs internationaux. Elle sera plus redoutable le jour du match puisqu'elle a besoin d'une victoire pour passer en finale ? C'est sûr et ça on le sait. Nous devons donc être très concentrés sur le match pour essayer de les empêcher de faire le jeu et essayer de les surprendre car, nous aussi, nous avons besoin d'un point pour nous qualifier. Votre équipe s'est montrée fébrile à l'extérieur, pensez-vous tenir le coup cette fois ? Vous savez, à voir nos matches à l'extérieur, nous n'étions pas aussi ridicules comme le pensaient certains. Nous avons fait le jeu et nous nous sommes créé plusieurs occasions de scorer. Mais nous étions victimes de l'arbitrage tatillon. C'est ce que je crains aussi pour ce match contre l'ES Sahel d'ailleurs. Quelle est la manière à adopter pour espérer atteindre votre objectif ? Je pense que même si un point nous suffit pour la qualification, nous ne devons pas nous contenter de défendre, car on finira par encaisser un but et on sera obligés de courir derrière l'égalisation. La pression sera sur les deux équipes, nous devons donc bien gérer la pression dès le début du match et procéder ensuite à la gestion de la rencontre par étapes.