Entre autres chantiers qui exigent de gros efforts de la part des pouvoirs publics pour pouvoir venir à bout des préoccupations des villageois, nous retrouverons celui de l'assainissement et de l'évacuation des eaux usées des ménages. En effet, sur la quarantaine de villages que compte la municipalité, plusieurs prennent encore leur mal en patience dans cette attente de la prise en charge des problèmes liés donc à ce chapitre. Les eaux usées déversées à ciel ouvert sont toujours légion dans certains villages, hameaux et quartiers. Les élus, conscients de cette problématique, se sont d'abord attelés à recenser tous les « points chauds » au niveau de la commune, mais leur prise en charge ne pourrait se faire en totalité dans l'immédiat, hélas ! « Le problème d'assainissement reste une priorité pour nous, mais vous en conviendrez avec nous que ce chapitre prendra beaucoup de temps pour en finir avec, pour la simple raison que nous n'avons pas les moyens financiers pour venir à bout de toutes les sollicitations des villageois », dira fort à propos un membre de l'exécutif communal. Ainsi, les crédits alloués aux municipalités dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) ne peuvent, à eux seuls, subvenir à cet énorme retard accumulé des années durant dans ce volet d'assainissement et d'évacuation de ces maudites eaux usées. En plus donc de cette contrainte financière qui frappe de plein fouet les collectivités locales, nous citerons ce « dispatching » des habitations villageoises où il n'est pas du tout aisé de réaliser un tracé de réseau qui toucherait la totalité des ménages. « Cela fait plus de dix ans que nous attendons notre tour, mais en vain », s'indigne un père de famille du village Iâzithen qui s'est rabattu sur une fosse septique biodégradable réalisée par ses propres moyens. Ainsi, les maisons isolées et « écartées » des districts se voient dans l'obligation de procéder par leurs propres moyens à cette autre alternative qui consiste en la réalisation des fosses septiques.