Cette enquête ciblera un échantillon de 600 élèves sur un effectif global de 4000 diplômés. Par ailleurs, dans le cadre du programme Meda-formation professionnelle, il a été décidé, à l'échelle centrale, de la création du premier Observatoire algérien de la formation et de l'enseignement professionnel au niveau de la wilaya de Tipaza. La direction de la formation professionnelle (DFP) de Tipaza propose, pour la rentrée d'octobre 2008 aux jeunes n'ayant pas le niveau scolaire requis, 14 spécialités pour 635 postes de formation sur un total de 1860. Le secteur de la formation professionnelle s'est étoffé avec l'acquisition d'un magnifique CFPA d'une capacité de 300 places dans la ville de Cherchell, des infrastructures d'internat et de restauration au niveau des CFPA des communes rurales de Damous, Sidi-Ghilès, Attatba et Bourkika ainsi que des équipements technico-pédagogiques neufs. Autant de structures pour pouvoir accueillir 4200 nouveaux stagiaires, pour une capacité d'internat de 700 lits, alors que la capacité de la demi-pension avoisine les 1250 repas par jour. Le secteur de la formation professionnelle s'est aussi introduit dans les établissements pénitentiaires. L'horticulture, la maçonnerie, la menuiserie, la peinture et les techniques du froid, telles sont les spécialités qui seront enseignées à certains détenus. A Sidi-Ghilès, la DFP a délégué un enseignant pour professer les métiers à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire. Par ailleurs, cette même direction entretient des relations avec l'OPGI et la DLEP pour faire bénéficier les élèves des métiers du bâtiment. Le même procédé a été réalisé avec la chambre de l'artisanat. En matière de soutien au programme du développement rural, une centaine de jeunes qui habitent au niveau de la daïra de Damous, bénéficient d'une formation d'apiculteurs d'une durée de 3 mois au CFPA le plus proche. Chaque élève recevra gracieusement, à l'issue de sa formation, 10 ruches pleines pour pouvoir se lancer dans la production du miel. Cette expérience a déjà eu lieu à Attatba. Toujours dans sa stratégie de diversification des spécialités et dans le but d'atteindre un grand nombre de jeunes, la DFP de Tipaza s'est impliquée dans l'orientation des jeunes sans qualification et sans emploi vers les métiers du bâtiment, de l'agriculture et de l'artisanat traditionnel. La formation de ces jeunes se déroule en apprentissage auprès des employeurs déjà pré-désignés. Ces jeunes percevront une bourse mensuelle de 4000 DA durant leur formation qui sera sanctionnée par un diplôme. L'autre nouveauté est l'enseignement pendant 3 années sur la gestion des déchets au niveau de l'Institut de Hadjout. 65 stagiaires ayant le niveau de terminale sont en formation. Si beaucoup de chantiers sont en quête de main- d'œuvre, les jeunes sans-emploi préfèrent travailler dans les villes. Un dilemme pour les responsables, qui tentent des expériences et offrent des facilités pour inciter les jeunes à s'établir dans les zones rurales.
