Le ministre des Transports, Amar Tou, a effectué hier une visite d'inspection sur les chantiers du tramway d'Alger. Entouré des ingénieurs de la direction du projet tramway dépendant de l'EMA ainsi que de ceux d'Alstom, de Todini et de l'ETRHB, Amar Tou a pu obtenir des informations sur l'état d'avancement du projet. Selon les données recueillies sur place, le tramway d'Alger devrait transporter entre 150 000 et 185 000 usagers par jour dans 41 rames de 45 m chacune. Une seconde ligne devrait être lancée incessamment vers le littoral ouest et devrait relier la place des Martyrs à Aïn Benian. Alger n'est pas la seule ville à être dotée d'un tramway ; Oran et Constantine ont, elles aussi, leurs projets ainsi que Annaba et plusieurs autres wilaya du pays. Avec l'électrification de la voie ferrée de la banlieue algéroise et les 64 automotrices qui arriveront à raison de deux rames par mois, le métro, qui sera opérationnel l'été prochain, ainsi que le tramway qui sera mis en service fin 2010, ce sont pas moins de 170 millions de voyageurs qui seront transportés par an à travers ces trois modes de transport, a déclaré le ministre. M. Tou a promis de revenir sur le terrain du tramway pour constater l'avancement des travaux dans un mois et demi. S'agissant de la tournée d'hier, la délégation a pu constater, une fois arrivée au dépôt de Bordj El Kiffan, l'état d'avancement des travaux. C'est à partir de ce centre névralgique du tramway que seront gérées toutes les opérations de maintenance et d'exploitation.Le ministre a insisté sur la nécessité de respecter les délais de réalisation. Le taux d'avancement du projet a atteint 27%, selon les explications des cadres. L'expropriation continue de peser de tout son poids pour bloquer ou retarder ce projet d'envergure dès lors que le litige est toujours d'actualité entre le propriétaire d'une villa mitoyenne au dépôt et l'EMA.