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« Les ouvrages de protection de la vallée du M'zab ont joué leur rôle »
Aoujit Arezki. Directeur de l'hydraulique à Ghardaïa
Publié dans El Watan le 23 - 10 - 2008

Les plus importants ouvrages hydrauliques de la vallée du M'zab ont été épargnés. Le barrage de Labiodh, qui retenait 27 millions de mètres cubes d'eau, n'a pas cédé épargnant une hécatombe à la région. C'est ce qu'a déclaré M. Aoujit, directeur de l'hydraulique de la wilaya de Ghardaïa, dans cet entretien qu'il nous a accordé.
Le secteur de l'hydraulique a été touché de plein fouet lors des dernières inondations. Quel bilan faites-vous, deux semaines après la catastrophe ?
Les dégâts ne sont pas aussi importants que vous le croyez. Les crues ont affecté 5 à 10% de la superficie de la vallée. Les ouvrages détruits partiellement ou totalement sont les murs des berges, notamment les plus anciens d'entre eux, et les digues destinées à l'agriculture. Les collecteurs d'assainissement de Ghardaïa, y compris les voiries, n'ont pas été touchés. Vous avez dû remarquer que même le dallage posé au niveau de l'oued qui traverse la ville, pour permettre l'accélération de la vitesse de l'eau et éviter les débordements n'a pas été endommagé. Malheureusement, des dégâts ont été occasionnés au niveau du reste du réseau d'assainissement, entre Daya et Ghardaïa. Le collecteur situé en aval entre Bounoura et El Atteuf a aussi été affecté. L'oued a débordé sur les voiries et les réseaux secondaires d'assainissement. Avec l'Office national de l'assainissement (ONA), nous avons déjà engagé les travaux de dégagement, mais cela va prendre un peu de temps. Les travaux concernent aussi le débouchage des regards. Nous avons déjà curé près de 80% du réseau.
Qu'en est-il pour le réseau de distribution d'eau potable ?
Nous avons enregistré des dégâts sur quelques ouvrages, ce qui nous a poussés à couper provisoirement l'alimentation par crainte de maladies à transmission hydrique. Dès que l'eau sera asséchée, notamment dans les quartiers touchés par les inondations, nous pourrons intervenir pour d'abord contrôler la qualité de l'eau et ensuite réparer les installations endommagées. Actuellement, les travaux se limitent au débouchage des canalisations. Une importante partie du réseau linéaire sera touchée par la rénovation. Pour ce qui est des puits, je voudrais préciser que dès le premier jour des inondations, l'arrêt de l'alimentation électrique a fait que les 42 forages ont été paralysés dans les 3 communes les plus touchées par la catastrophe. Mais 7 jours plus tard, tous ont été remis en service.
Comment, selon vous, les systèmes d'alerte qui ont des siècles d'âge n'ont pas fonctionné en cette journée du 1er octobre, pour avertir la population des crues violentes ?
Les gens s'informaient en contrôlant de visu le niveau des bassins versants d'où partent les trois principaux affluents situés entre Laghouat et El Bayadh. Ces derniers, faut-il le préciser, totalisent une superficie de 15 000 km2. Avant, en absence de moyens de communication, des personnes étaient dépêchées pour voir le niveau d'eau et si ce dernier était important, l'alerte était transmise par le biais du baroud ou par des appels à partir de la mosquée. Aujourd'hui, cela se fait par téléphone, par appels lancés par la radio locale ou par mégaphone. D'ailleurs, la première crue du 29 septembre 2008 a été bien gérée ; avec un débit de 120 à 150 m3 par seconde, il n'y a pas eu de dégâts. Lors de la seconde crue qui a eu lieu entre 5h30 et 6h30 le 1er octobre, le sol était déjà saturé, il n'absorbait plus rien. C'étaient de fortes précipitations. En 30 minutes, la pluviométrie a atteint 600 m3/seconde. Les aménagements construits en amont de la vallée, c'est-à-dire les digues, les berges et les collecteurs d'assainissement, sont dimensionnés selon l'importance des différentes crues qu'elles soient décennales, cinquantenaires, centenaires ou millénaires. Le problème est apparu dans les chaâbat, c'est-à-dire les quartiers construits sur le lit ou les berges de l'oued, où les dégâts sont importants.
Certains élus locaux ont affirmé que les dégâts ont été aggravés par le fait qu'un barrage, sur l'oued Laâdhira, construit en dehors des normes, a cédé dès les premières chutes de pluie pour libérer toute l'eau qu'il retenait. Cela est-il possible, selon vous ?
Il ne s'agit pas d'un barrage, mais d'une digue de protection construite non par les services de l'hydraulique, mais dans le cadre des projets du Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS). C'est un ouvrage conçu pour retenir l'eau et la filtrer pour son utilisation pour l'irrigation. Ce qui explique les pierres fixées avec du fil de fer à la base du mur de retenue. L'ouvrage a cédé dès le début des précipitations. Néanmoins, il faut relever que le barrage sur l'oued Labiodh, qui était en voie de finition, a évité une hécatombe à la ville de Ghardaïa. Il y a eu, selon nos calculs, plus de 700 m3 par seconde sur cet oued, l'un des principaux affluents de la région. Il a retenu 27 millions de m3 d'eau ; il n'a laissé couler que 20 m3/ seconde. Ce qui est immense, mais s'il avait cédé, les dégâts auraient été de loin plus importants. Il faut reconnaître que ce barrage a joué un excellent rôle. Il y a eu également la destruction de deux digues qui n'étaient pas destinées à la protection de l'oued ; leur rôle étant de retenir l'eau et les dépôts qu'elle charrie pour l'exploitation agricole. Les ouvrages de protection de la vallée ont joué leur rôle.


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