On parlait depuis l'année 2000 de la nouvelle aérogare Rabah Bitat de Annaba. Celle existant faite en fer et en tôle se révèle de plus en plus exiguë et sans possibilité d'agrandissement pour les plus de 500 000 passagers/an. En janvier 2005, la direction du transport lancera l'avis d'appel d'offres national et international pour la réalisation de cette nouvelle aérogare. La conception a été réalisée depuis longtemps par un bureau d'études algérien, en partenariat avec des Italiens. Le terrain d'assiette comprend également une surface pour un immense parking. L'ouvrage est implanté sur le terrain jouxtant les bureaux de l'Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA). Elle est située aux portes des wilayas de Annaba et d'El Tarf, face à la mer et à quelques centaines de mètres du port de Annaba. C'est dire qu'à l'issue des travaux qui devraient s'achever en l'an 2006, les passagers ne reconnaîtront certainement plus l'aérogare de Annaba. Un site idéal pour un bâtiment exceptionnel en dur dont les formes hardies suggèrent les aérogares modernes des plus grandes villes du monde. Selon ses concepteurs, le bâtiment devrait évoquer les grands voyages et l'irrésistible appel du large. Evaluée à 1,2 milliard de dinars, le nouvel établissement aéroportuaire comportera des équipements techniques adaptés à des conditions de travail optimales et aux exigences des voyageurs. Pour le moment, la wilaya dispose d'une enveloppe financière d'à peine 400 millions de dinars. Jugeant cette dernière très insuffisante pour la réalisation d'une aérogare à la dimension de la quatrième wilaya d'Algérie, Zoubir Bensebane, le wali de Annaba, a instruit l'ensemble des services concernés par le projet, à l'effet de réviser leur copie. Dans leurs attendus, ces derniers ne manqueront pas de souligner la vocation également touristique et le poids économique de la wilaya de Annaba sur toute la région. Des sources ont affirmé que M. Maghlaoui, ministre du Transport, serait à l'écoute de toutes les propositions. Le ministre ne serait pas, nous a-t-on dit, contre une révision à la hausse de l'enveloppe financière allouée pour la réalisation de la nouvelle aérogare de Annaba.