Plainte contre Mourad Mazar après les incidents provoqués mardi 14 octobre par le président du CS Constantine, Mourad Mazar, une plainte a été déposée par le propriétaire du café Le Royal, qui dira que, « malgré les sollicitations de plusieurs personnes » pour retirer sa plainte, il ira jusqu'au bout. Pour rappel, le président du CSC, fort d'une dizaine de voitures et de plusieurs supporters des Vert et Noir qui bloqueront la circulation pendant plusieurs minutes, a fait irruption au café Le Royal, exhibant la licence de son joueur Boulemdaïs, objet de recours de la part du MOC, et a usé d'un langage particulier à l'encontre de tout le monde, aidé par ses « sympathisants », en plus de menaces contre tous ceux qui se mettraient sur le chemin de son club. Le président du CSC sera, selon une source judiciaire, convoqué pour être entendu. Une entreprise chinoise sous scellés à Boumerdès Une entreprise chinoise spécialisée dans le recyclage du plastique et domiciliée à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, vient d'être mise sous scellés. La décision a été prise à la fin de la semaine dernière et les travailleurs ont été transférés dans un hôtel de la ville. Hier, en fin de journée, on ignorait toujours pas les raisons exactes de cette mesure. Certaines sources nous ont déclaré que cela fait suite à des réserves émises concernant l'impact des activités de l'entreprise sur l'environnement, d'autres avancent qu'il s'agirait de « problèmes plus graves », sans autres précisions. Le transport aérien dans le rouge La détérioration du trafic est particulièrement rapide et étendue », s'est alarmé Giovanni Bisignani, directeur de l'Association internationale du transport aérien (IATA), qui représente environ 230 compagnies aériennes, soit 93% du trafic aérien international. « Nous avons une année très difficile devant nous. C'est la première fois que nous avons une récession de cette taille, (mondiale) », a-t-il observé lors d'un point de presse, soulignant la difficulté de faire des prévisions. « Le pire est à venir », a-t-il mis en garde. Le trafic aérien passagers (le nombre de passagers multiplié par la distance parcourue) a reculé de 2,9% en septembre, comparé au même mois de l'an passé. Les autorités de Chlef aux abonnés absents Alors que le mouvement de protestation prend de l'ampleur à Tadjena (Chlef), avec la paralysie du siège de l'APC et le rassemblement continu des citoyens, les autorités locales demeurent étrangement silencieuses sur les suites à donner aux revendications de ces derniers. Pire, les responsables de la wilaya et le chef de la daïra d'Abou El Hassene dont relève cette commune, évitent toute déclaration sur le sujet. Ils usent de faux-fuyants pour ne pas rencontrer ou avoir au téléphone les journalistes qui ne cherchent pourtant qu'à faire leur travail en informant l'opinion sur ce qui se passe dans cette région déshéritée. Enfermés dans leurs bureaux, ils n'ont pas daigné aller au devant des protestataires, laissant cette « mission » au président de l'APW qui a eu du mal d'ailleurs à engager le dialogue avec les manifestants. 441 harraga arrêtés et 25 écroués depuis janvier 2008 Depuis janvier 2008, la Brigade des renseignements et d'investigation (BRI) de la sûreté de wilaya de Annaba a arrêté 441 jeunes harraga avant d'embarquer pour rejoindre les côtes italiennes à partir des plages de Sidi Salem et de Seybouse (El Bouni). C'est ce qui a été confirmé par le nouveau chef de service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Annaba. Parmi eux, précise la même source, 8 jeunes étrangers dont 5 Maliens et 3 Nigériens. Ces étrangers ont été placés sous mandat de dépôt ainsi que 17 autres jeunes Algériens accusés d'outrage à corps constitué. Le reste a bénéficié d'une citation directe. A la lecture des chiffres présentés, le mois d'août a enregistré un record en arrestations de harraga. En effet, pas moins de 186 candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés durant ce mois. « La BRI a été très active depuis sa mise en exploitation. Outre les affaires de harraga, elle a également réussi à démanteler plusieurs réseaux de malfaiteurs et mettre hors d'état de nuire de nombreux dealers », dira le chef de la police judiciaire de sûreté de Annaba.