De notre correspondant à Constantine A. Lemili Par courrier daté du 21 juillet dernier, la Fédération internationale de football s'est invitée d'autorité dans le dossier CSC. Sans ambages, Marco Villiger et Paulo Lombardi, signataires de la missive adressée à partir du siège de l'organisation à Zurich et adressée à Mourad Bouchemla, secrétaire général de l'organisation en charge du football national, lui font savoir leur rejet de l'intrusion d'un organe administratif, en l'occurrence la DJS, dans les affaires de gestion d'un club et ils citent le «Club sportif constantinois» alors que celle-ci (la gestion) ne peut relever exclusivement que de la fédération. Même si les représentants de la FIFA édulcorent leurs propos par «nous tenons à préciser que cette prétendue ingérence par l'organe étatique en question pourrait être considérée comme une violation de l'article II des statuts de la FIFA», il n'en demeure pas moins que cette intrusion apporte un éclairage nouveau, sinon une redistribution des cartes dans un dossier traité allègrement, pour ne pas dire avec un préjudiciable amateurisme de la DJS Constantine alors qu'elle disposait de tous les indicateurs possibles à même de lui éviter l'implication dans les affaires d'une association sur lesquelles les dispositions réglementaires existantes légifèrent dans le moindre détail. Sauf que c'est au niveau de l'application qui en est faite à l'avenant et à la tête du client qu'est à chaque fois né ou survenu le malaise. Les rédacteurs de la correspondance insistent en réalité sur le fait d'être tenu informés de la suite donnée à l'affaire à la suite de cet envoi et rappellent également à la Fédération de football de garantir le respect à tout moment des statuts de la FIFA. La Tribune a, chaque fois que l'opportunité lui en a été donnée, rappelé la gestion approximative du dossier qui ne consiste en fait qu'en la tenue d'une assemblée générale extraordinaire peu respectueuse des règles en la matière et surtout l'entêtement des fonctionnaires de la DJS à faire de leur décision de «démissionner» Mourad Mazar une condition sine qua non de l'apaisement des esprits au sein du club. Vraisemblablement, cette lettre ne peut que constituer un véritable quitus pour le président toujours en exercice et va battre en brèche la légitimité de son clone, en l'occurrence Ounis Nour-Eddine auquel les autorités locales, le wali à leur tête, semblent plus accorder leur crédit dans la mesure où il a été mis à sa disposition récemment des locaux au titre de siège du club en attendant que Mourad Mazar évacue les lieux. Une évacuation elle-même tributaire d'une décision de justice pendante jusqu'au 26 septembre prochain. Il y a effectivement lieu de souligner que Mazar a poursuivi en justice la DJS. Une DJS dilettante même face aux juges au vu du traitement à la légère qu'elle consacre aux requêtes du tribunal administratif. Certains membres de l'assemblée générale ont à leur tour déposé une plainte contre l'administration pour avoir validé une AGE où leur nom accompagné d'un émargement a été porté sur les listes de présence. L'une de ces personnes a même été déclarée décédée pour permettre de justifier le… quota de présence. Un véritable vaudeville duquel Mazar semble s'acheminer à en sortir la tête vraiment haute.