Apparemment, les associations les plus présentes sur le terrain, et qui se targuent d'avoir élaboré des programmes effectivement réalisés, sont celles qui se heurtent au refus de l'administration de leur délivrer le quitus, indispensable à leur renouvellement, alors que celles qui n'apparaissent que lors des campagnes électorales ne trouvent aucune difficulté à ce renouvellement. Faute de ce quitus, l'association locale, El Bir, des donneurs de sang, a raté sa journée mondiale ce 25 octobre, depuis sa création en 2004, au grand dam des donneurs réguliers, qui n'ont pu fêter cette journée, comme de coutume. Les enfants anémiques, non plus, ne revoient plus les membres actifs de cette association qui les gâtent en leur offrant des cadeaux à l'occasion des fêtes. Du coup, c'est la banque du sang qui se trouve pénalisée. Selon le président de cette association, Tayeb Ghemired, la faute incombe à la DSP, qui n'a mentionné aucun avis sur leur dossier, pourtant complet. Selon notre interlocuteur, il paraît que, curieusement, la DSP ne connaît pas l'existence de cette association qui a déjà organisé des journées de sensibilisation conjointement avec l'hôpital de Collo et d'autres associations comme Rusicade, des cancéreux. Idem pour l'association écologique El Manara de Collo, fortement présente dans la préservation de notre environnement, et qui a participé à plusieurs actions de nettoyage des sites touristiques et des fonds marins, la plantation d'arbres en milieu urbain et l'installation de poubelles au niveau de la Presqu'île. Mais visiblement, son « défaut » résiderait dans les nombreuses lettres de dénonciations sur les agressions à l'environnement adressées aux plus hautes instances, « qui dérangent », nous fera savoir le président de cette association, Sofiane Hassaïne, qui attend une réponse depuis 6 mois. Mais les membres de cette association ne les empêchent pas d'activer à titre individuel. Faut-il alors dormir sur ses lauriers et se contenter de bouffer du budget pour une meilleure reconnaissance ?