Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement : Ahmed Ouyahia s'est félicité des propositions du président de la République. Il a affirmé, dans une déclaration à la fin du discours, que les amendements seront apportés d'ici la fin du mois de novembre. Des sources parlementaires affirment, pour leur part, que la commission juridique de l'Assemblée populaire nationale (APN) étudiera les nouveaux amendements le 9 novembre, après que le Conseil constitutionnel aura tranché durant la semaine prochaine. La procédure n'est que d'ordre protocolaire, ont indiqué nos interlocuteurs. Ce qui laisse croire que d'ici la fin de l'année, les nouveaux amendements seront prêts à être appliqués. Farouk Ksentini, président de la Commission de protection des droits de l'homme : Les amendements proposés ont été qualifiés par Maître Farouk Ksentini de « très positifs ». Selon l'avocat, « ils ouvrent de nouvelles et sérieuses perspectives pour une clarification des rôles et de la gestion » de l'Etat. Nouara Saâdia Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Condition féminine et de la Famille : L'amendement concernant l'élargissement et le renforcement des droits politiques des femmes est « un acquis considérable. Il va permettre à un large pan de la société d'avoir accès aux postes électifs au niveau de toutes les assemblées. Les partis seront obligés, par la force de la loi, d'ouvrir les portes aux femmes au lieu de les confiner dans des postes de second rôle ». Elle a déclaré préférer « attendre pour voir » si l'amendement concerne l'instauration du système des quotas dans les assemblées élues.